Can Muşlu analyse les nouveaux termes de la relation Turquie-Azerbaïdjan en sortant des poncifs du slogan « Un peuple, deux Etats » et considère plus concrètement les effets d’une intégration économique par les infrastructures de transport, les politiques énergétiques, les échanges commerciaux et les circulations des hommes et des idées.
L’année 2016-2017 nous a mis aux prises avec une actualité particulièrement tendue en Turquie et en Arménie. Les éléments de cette tension sont essentiellement politiques, avec des dimensions armées dans les deux cas, mais déconnectés l’une de l’autre : il semble que depuis l’échec de la ratification des protocoles arméno-turcs, les deux pays avancent sur des voies parallèles sans plus se rencontrer, alors même que les points de jonction pourraient être nombreux pour peu qu’une volonté politique de dialoguer existât.
Dans cette interview, Sevan Deyirmenjian tente d’expliquer quelles sont les fondements identitaires des Arméniens d’Istanbul, leur rapport à la religion, à la langue arménienne, aux crypto-arméniens et à la République d’Arménie.