Dans cette interview, Aram 1er rappelle l’importance d’avoir célébré le Centenaire du Génocide arménien qui n’est pas, selon lui, seulement une suite de manifestations, mais « la commémoration de nos martyrs ». Il insiste également sur le fait qu’il est capital de répéter aux jeunes, mais aussi à la communauté internationale, que les Arméniens sont « demandeurs » auprès de la Turquie, responsable du génocide de 1915. Aussi, il explique qu’il ne suffit pas de se souvenir du passé et de le faire connaître, mais qu’il faut exiger réparations du crime perpétré. Enfin, le Catholicos de la Grande Maison de Cilicie insiste sur le fait qu’il est désormais urgent de s’atteler à l’aspect juridique des demandes de réparations. Selon lui, un accent tout spécial doit être mis sur cet aspect du combat des Arméniens sans négliger toutefois l’aspect reconnaissance. Pour cela, Arménie, l’Artsakh et la Diaspora doivent être unis, insiste t-il.
Dans cet article, Levon Guevorgyan, regrette que les commémorations du centenaire du génocide arménien ne se soient résumées qu’à « des concerts, des expositions et à un flux important de touristes en République d'Arménie ». Il explique pourquoi il est dangereux de rester inactif quant aux réclamations de réparations devant les tribunaux turcs et le droit supranational.
le rapport Résolution avec Justice : Réparations pour le Génocide Arménien a vu le jour à la veille du centenaire du génocide des Arméniens. Il a été rédigé par le Groupe d’études des réparations du génocide des Arméniens composé de Henry Theriault, Alfred de Zayas, Jermaine O. McCalpin et Ara Papian.