These elements can be placed anywhere with Drag & Drop Visual Builder.
L'influence de l'Union européenne sur la question turco-arménienne est condamnée à rester limitée à cause de la perte d'enthousiasme en Turquie à propos de l'adhésion et du blocage relatif des négociations. Malgré ceci, l'UE peut se servir du levier des négociations de manière plus active et constructive. La Turquie aura plus tendance à être réactive et sur la défensive dans les deux années à venir. Un pas pourrait, partiellement, neutraliser cette tendance : l'activation spectaculaire des négociations d'adhésion.
Laurent Leylekian fut rédacteur puis directeur de publication du journal France-Arménie jusqu'en 2010. Il a également a dirigé la Fédération Euro-Arménienne à Bruxelles de 2001 à 2010 où il a notamment participé à la remise en place de la question arménienne au sein des négociations d'adhésion de la Turquie. Il continue à prendre une part active à divers projets de la société civile en marge de ses activités professionnelles.
Le processus d’intégration à l’Union européenne (UE) continue à rester l’un des axes les plus importants de la politique extérieure de la Turquie. Près de quatorze ans se sont écoulés depuis que la Turquie s’est vue octroyer le statut de pays candidat à l’adhésion à l’UE, en 1999. Depuis, elle n’a pas réussi à accomplir l’ensemble des réformes qui lui étaient imparties et dont seule l’application autorise à devenir un membre à part entière de la famille européenne. Les pays voisins de la Turquie suivent son processus d’intégration à divers degrés d’intensité et avec des motivations diverses. Ce processus est également important pour l’Arménie à plusieurs titres. Cet article a pour but d’analyser les incidences du processus de l’adhésion de la Turquie à l’UE sur la position de l’Arménie, de déterminer les défis et les ouvertures que cela implique pour cette dernière, et de voir dans quelle mesure la société arménienne est informée des relations turco-européennes.
Il n’y a pas de mot pour décrire l’état insupportable de passer de l’étape d’écrire avec Hrant Dink à celle d’écrire sur sa mémoire. Six ans se sont passés depuis son assassinat, mon sentiment n’a point changé à cet égard. Mais la vie continue et poursuivre son combat pour la paix pèse sur mes épaules comme son plus grand héritage. Cet article est, comme tant d’autres, l’expression de cette responsabilité.